Lutte des Campagnols et Mulots

Info-Dératisation, des experts de lutte contre les Campagnols et Mulots

Les mulots, campagnols, font beaucoup de dégâts lorsqu’ils se sont installés au jardin. La lutte s’impose presque toujours d’autant plus qu’ils sont porteurs comme les rats et souris de maladie et germes potentiellement dangereux pour l’homme et les animaux tel que l’hantavirose qui est une maladie rare propagée par ces rongeurs que l’on trouve dans certaines zones virales et boisées.

Reconnaître une attaque de campagnols ou de mulots : les signes

Ils rongent, mangent et souillent aussi bien les récoltes que les provisions et même les équipements. Des feuilles de Rhubarbe et des courgettes molles, couchées au sol, des poireaux semblant avoir été aspirés par le sol ou l’absence de feuillage dans les rangs de pommes de terre sont autant de signes annonçant la présence des campagnols ou mulot. Même les racines des arbres fruitiers sont à leur goût !
Et si vous y regardez de plus près, vous découvrirez, sous les restes de légumes, un petit tunnel ! En effet, les campagnols se déplacent sous terre en creusant un réseau de galeries complexes plus ou moins profondes. Le jardinier s’en rend compte lorsque son pied s’enfonce dans l’une d’elles ! Les galeries des campagnols des champs sont parfois à ciel ouvert. Quant à celles des campagnols terrestres, on peut les deviner grâce à la présence de monticules de terre à leur entrée, assez semblables à des taupinières.
Il n’est d’ailleurs pas toujours facile de distinguer les galeries des taupes et celles des campagnols. Le monticule fait par un campagnol est moins régulier qu’une taupinière, qui est plutôt conique. La galerie d’une taupe part du milieu de la taupinière et descend à la verticale, tandis que celle d’un campagnol part de biais, puis continue à l’horizontale. Mais le travail d’observation peut devenir très compliqué, lorsque les rats taupiers empruntent les galeries des taupes !

Comment lutter contre les campagnols et mulots

Notre équipe de dératisation des Campagnols et Mulots, applique des solutions de lutte contre mulot et campagnols de manière très ciblées pour en venir rapidement à bout, sans danger pour l’homme. Nous travaillons avec une gamme de produits professionnels, tels que céréales alimentaires traitées (avoine, blé, semoule de blé,…), ou par la pose de pièges contre les campagnols quand celui-ci est préconisé. A noter que le piégeage des campagnols est très spécifique car il faut relever les pièges plusieurs fois par jours. Une autre méthode est le traitement par onde de choc qui aura pour effet de détruire son habitat également.


La sexualité du campagnol terrestre :

La reproduction du campagnol terrestre de janvier à octobre pour une gestation de 21 jours avec la possibilité de 6 portées par an de 4 à 6 petits. Les jeunes sont émancipés vers 4 semaines et atteignent leur maturité sexuelle vers 2 mois. Un seul couple de campagnol terrestre peut donc avoir une descendance de plus de 100 individus à l’automne, soit une multiplication potentielle de 50.

Morphologie du campagnol terrestre (aussi appelé 4 dents) :

longueur de la tête et du corps 12 à 22 cm dont la queue plus ou moins 7 cm, pour un poids estimé entre 80 et 140g, le pelage du campagnol terrestre, on l’appelle aussi rat taupier ou rate : est d’un brun roussâtre à un brun noirâtre au-dessus passant progressivement au gris jaunâtre sur le ventre, il est caractérisé par un corps trapu, un museau obtu, des petits yeux noirs bien visibles, de grandes moustaches et des oreilles cachées dans son pelage brun, menant une vie souterraine, sortant très peu de ses galeries, il se retrouve dans les vergers, les prairies et les friches. Il se nourrit des parties souterraines de certains végétaux (pissenlit, trèfles, …) Les jeunes arbres surtout les pommiers et poiriers ne sont pas épargnés. L’axe radiculaire taillé en pointe comme un crayon est la caractéristique de ce ravageur qui provoque le mort rapide des arbres.

Le campagnol terrestre, Arvicola terrestris, est un rongeur mammifère de la famille des Arvicolinés.

Précautions à prendre avec le campagnol terrestre : Maladies transmissibles, santé publique.

Le campagnol (mulot) est vecteur de l’échinococcose alvéolaire : Maladie rare et grave qui touche principalement le foie, est aussi vecteur de la tularémie, de la listériose et certaines autres maladies virales, donc attention à cet animal si vous le touchez ! Prenez vos précautions!!!

Le campagnol des champs (Microtus Arvalis) que l’on appelle aussi campagnol commun fait partie de la famille des Muridés est un petit rongeur, en phase de pullulation cette espèce propage des maladies et pose de graves problèmes dans les cultures et prairies.

Morphologie du campagnol des champs :

Ce petit animal a un corps trapu et arrondi dont la queue est plus courte ou égale à la grandeur de son corps, à l’âge adulte il fait de 9 à 13cm pour un poids de 20 à 50g, sa durée de vie est de 6 mois et peut atteindre plus de 15 mois dans la nature.

Habitat du campagnol des champs :

Creusant des galeries avec de nombreuses ouvertures béantes reliées en surface par des coulées ou il dépose ses excréments, il vit dans des terriers, il se nourrit principalement de plantes herbacées ou des graines prélevées à la surface du sol, il est friant des céréales, des plantes comme la laitue, l’endive, la chicorée, ou l’artichaut. Il est un vecteur potentiel des maladies suivantes qui peuvent se transmettre à l’homme ou à l’animal, telles que la leptospirose, le virus de Hanta, l’échinococcose, et aussi porteur de l’Hantavirus.   Attention toujours porter des gants protecteurs pour toucher tout animal vivant ou mort.

Reproduction du campagnol des champs :

En général de mars à octobre, mais peut aussi se reproduire en hiver si les conditions sont favorables. La femelle peut avoir en moyenne jusqu’à 5 portées par an, de 2 à 10 jeunes, en général 4 à 6, la maturité sexuelle est atteinte à 1 mois, sa gestation dure 21 jours, la population peut arriver exceptionnellement à plus de 1000 individus par hectare.

Ce sont des animaux vifs et rapides, bons coureurs et sauteurs, à longue queue et aux oreilles aux pavillons bien développés. L’allure rappelle celle de la souris domestique

Dans la nature, les mulots mangent des graines, des petits fruits et des petits insectes.

On en connaît une vingtaine d’espèces, dont les plus connues en Europe sont :

  • Mulot rayé (Apodemus agrarius) : 16 à 35 g avec une bande noire sur le dos
  • Mulot à Collier (Apodemus flavicollis) : 18 à 35 g ou 18 à 40 g
  • Mulot Sylvestre ou mulot commun (Apodemus sylvaticus) : 18 à 27 g

Ces souris font partie dans certains pays des espèces susceptibles de véhiculer l’hantavirus

campagnols
mulot-campagnols
mulot